Dettagli
Anno di pubblicazione
1946
Autore
Éluard, Paul - Chagall, Marc
Pagine
pp. 59 [13] a bifoli sciolti in barbe; numerose illustrazioni in bianco e nero e scala di colore nel testo.
Editori
Arnold-Bordas (. sur les presses de Joseph Zichieri ., reproduction des dessins est due à Daniel Jacomet .),
Edizione
Edizione originale.
Soggetto
Libri Illustrati e d'ArtistaPoesia Straniera del '900
Descrizione
brossura alla francese con risvolti ripiegati; carta avorio stampata in nero al solo piatto superiore, protetta da pergamino semitrasparente originale; astuccio originale in cartone rivestito di carta blu notte e illustrato da litografia di Marc Chagall stampata in bianco;
Descrizione
LIBROEdizione originale.Esemplare numero 313/330, in ottime condizioni, completo dell’astuccio originale illustrato da Chagall, spesso mancante dalle copie che circolano sul mercato solo una piccola lacerazione alla cerniera inferiore dell’astuccio, che non tocca il testo.Bellissimo libro d’artista splendidamente stampato per le cure del maestro Daniel Jacomet in una tiratura composta da 330 esemplari «sur Vélin B.F.K. de Rives à la curve» oltre a venticinque esemplari di testa siglati A-Y su carta diversa. Il frontespizio e otto tavole a piena pagina sono colorate a mano secondo la tecnica del pochoir. Dopo questa raffinatissima edizione in tiratura limitata, stampata subito a ridosso della Seconda guerra mondiale in preciso accordo tra poeta e pittore — «Je savais, en écrivant ces poèmes, qui’ls seraient illustrés par des dessins de Marc Chagall» dichiara Éluard in esergo — la raccolta sarà ristampata dallo stesso Bordas in tiratura molto più ampia, sempre con i disegni di Chagall (ma senza la qualità e i pochoir dell’originale), nel 1950, in un’edizione commercializzata anche sul mercato anglosassone per i tipi di Gray Falcon a Philadelphia e Trianon a Londra. -- «Chagall […] en mai 1946 se rendait à Paris pour un séjour de trois mois, accompagné par son ami le collectionneur Louis Stern. […] Lorsque Chagall débarqua à Paris, Eluard en était, en fait, absent depuis le 8 avril pour un long voyage en Tchécoslovaquie, en Italie, en Grèce et en Yougoslavie; il n’a pu retourner dans la capitale qu’à la fin juin au plus tôt: le 6 juillet il écrivait de Paris au ministre de l’Education Nationale pour refuser la Légion d’Honneur, s’excusant de son silence sur ses voyages. Les contacts avec le peintre furent donc forcément limités, puisque celui-ci allait regagner les Etats-Unis. Ils furent suffisants en tout cas pour convenir que Chagall illustrerait un recueil dont Eluard lui enverrait les textes: Le Dur Désir de Durer, qui sortira des presses le 11 novembre 1946. […] “Je savais en écrivant ces poèmes”, écrit Eluard en épigraphe […]. L’affirmation ne nout paraît pas valable pour les 19 poèmes du recueil, puisque «De solitude en solitude vers la vie» est daté de décembre 1945, que le poème «Du fond de l'abîme» (qui s’intitulait à l'origine «Le dur désir de durer») remonte, selon le témoignage de Claude Roy, à l'été de 1945 […] «Ici» échappe aussi à l’éclairage chagallien puisqu’il parut en juin 194S dans le n. 3 de la revue clermontoise “Espace”. Nous rangerions volontiers, pour des raisons d’analogie, «Grandeur d’hier et d’aujourd'hui» et «Puisqu’il n’est plus question de force» dans le même lot. Nous conserverions donc dans la pleine lumière de Chagall les douze premiers poèmes du recueil, et les deux derniers» (Gateau, Éluard, Picasso et la peinture, pp. 179-180).Monod, Manuel, n. 4209