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Libri antichi e moderni

Bousquet (Georges-Henri)

LE DROIT MUSULMAN, coll. Armand Colin n° 373, section de Droit

Armand Colin, 1963

30,00 €

La Memoire du Droit Librairie

(Paris, Francia)

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Dettagli

Anno di pubblicazione
1963
Luogo di stampa
Paris
Autore
Bousquet (Georges-Henri)
Pagine
206 p.
Editori
Armand Colin
Soggetto
, Droit étranger, ,
Lingue
Francese

Descrizione

br., (couv. fanée et lég. salie, feuilles jaunies), intérieur frais. [Cet ouvrage provient de la bibliothèque personnelle du professeur Jean Carbonnier (1908-2003)] Linant de Bellefonds, dans son ironique recension, s’exprime ainsi quant au court ouvrage écrit par un “juriste islamolgue”, dont la « la réputation en ce domaine est universelle » [Marc Malherbe, La faculté de Bordeaux (1870-1970), p. 282] : « Une œuvre du professeur Bousquet ne fait jamais naître une molle approbation chez ceux qui pensent comme lui (ils ne sont pas bien nombreux) ou une critique sereine, chez ceux que rebutent les excès de son langage (et ils sont légion). Dans un sens comme dans l’autre, on est toujours enclin à dépasser dans son jugement les limites d’une juste appréciation. Sous le bénéfice de cette première remarque, notons tout de suitye, le ton désabusé de l’avant-propos, de son dernier ouvrage, où l’auteur se demande si les trente années qu’il a consacrées à l’islamologie ne se soldent pas par une perte sèche. Il n’empêche que ce nouvel ouvrage fourmille d’autant d’aperçus nouveaux, d’idées non conformistes, et aussi, hélas, de formules incendiaires, que les précédents. Sollicité d’écrire la monographie sur le « Droit musulman », qui manquait à la collection A. Colin, l’auteur a saisi l’ocasion d’exposer longuement des idées qui lui sont chères sur la nature du droit musulman, ou plus précisément, du Fiqh. Il s’agit de questions si délicates qu’on ne laisse pas d’être surpris de les voir soulever dans un petit livre qui, de l’avis même de l’auteur, « n’est pas écrit pour les spécialistes ». Et pourtant, les quatre premiers chapitres (72 pages) sont centrés sur ce postulat, à savoir que ce qu’on est convenu d’appeler le « droit musulman » n’est pas une discipline juridique, mais une « déontologie », un « catéchisme », voire « une eschatologie ». En somme, « le droit musulman n’existe pas ». Et l’auteur d’ajouter, avec sa franchise haituelle : « C’est cette thèse que nous voulons défendre, tout au long de ces pages, en l’accentuant par une réaction très nécessaire. » [Y. Linant de Bellefonds, RIDC, 1964, n° 16-3, p. 644]