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Libri antichi e moderni

Laubret, Pierre

L'Intelligence de l'art chez Balzac. D'une esthetique Balzacienne.

Paris u.a.: Slatkine Reprints, 1980.,

79,00 €

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(Berlin, Germania)

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Dettagli

ISBN
2051001103
Autore
Laubret, Pierre
Editori
Paris u.a.: Slatkine Reprints, 1980.
Formato
578 S. Fadengehefteter Originalpappband mit Schutzumschlag.
Soggetto
Balzac, Kunstwissenschaft
Sovracoperta
No
Lingue
Tedesco
Copia autografata
No
Prima edizione
No

Descrizione

Sehr gutes Ex. - Reimpression de l'edition de Paris, 1961. - References 4. - C'est un d�t toujours ouvert de savoir si Balzac fut un artiste intelligent et s'il a eu ou n'a pas eu, une pens�esth�que. Ses contemporains s'�ient d� pos�ette question, et bon nombre d'entre eux y avaient r�ndu par la n�tive. Pour n'en citer que deux exemples, pris chez deux artistes dont l'attitude �'�rd de Balzac a � toute diff�nte, Sainte-Beuve et George Sand, nous voyons l'un, prenant �t d'un passage de la Cousine Bette, qu'il interpr� mal - volontairement peut-�e - o� Balzac semble dire que l'artiste doit se pr�piter dans son �uvre les yeux ferm� d�arer : " De telles allures de talent impliquent bien de la verve et de la fougue, mais aussi du hasard, et beaucoup de fum�" ; George Sand de son c� qui pourtant manifeste d'autre part la plus grande admiration pour Balzac, dont elle fait un de ses ma�es, avant m� qu'il ait � c�bre, tient des propos presque semblables : c On lui a reproch�'�e sans principes, parce qu'en somme il a �, selon moi, sans convictions absolues sur les questions de fait dans la religion, dans l'art, dans la politique, dans l'amour m� ". Cependant, il faut remarquer l'expression " sur les questions de fait ", qui peut laisser penser que dans la th�ie, Balzac avait des croyances mieux �blies ; Sand para�sugg�r que si la fin �it pure, les moyens l'�ient moins ; elle, rejoint en somme la pens�d'auteurs que nous allons voir d�er �alzac le sens de l'art. Le plus repr�ntatif en est Flaubert. Sans doute admira-t-il certains aspects de Balzac ; sans doute m� a-t-il d�r�e conna�e et a-t-il � touch�e sa mort ; sans doute le plaint-il d'avoir � un for� litt�ire ; mais la lecture de sa Correspondance le d�it : " Mais quelle pr�cupation de l'argent ! et comme il s'inqui� peu de l'art ! Pas une fois il n'en parle ! Il ambitionnait la Gloire, mais non le Beau !. " ; ailleurs encore comparant ses lettres �elles de Voltaire et de Diderot : " Balzac ne s'inqui� ni de l'art, ni de la religion, ni de l'humanit�ni de la science. Lui et toujours lui. " Zola, peu d'ann� apr�Flaubert, tout en voulant bien admettre que Balzac n'a pas eu " l'inconscience de son oeuvre ", n'h�te pourtant pas �ffirmer que ses doctrines litt�ires ne lui semblent pas d'une grande clart� " Il risque th�ie sur th�ie, il prend feu sur chaque id�et part de l�our r�r le monde ; mais, lorsqu'on examine tout cela de pr� on se trouve perdu dans un p�-m� inextricable. " II est vrai que Balzac n'a pas la chance d'�e, selon Zola, un romancier absolument naturaliste, ce qui est impardonnable. La critique universitaire, du moins celle du d�t du xx* si�e, n'est pas plus bienveillante. Bruneti� traite de " galimatias pr�ntieux " les pr�ces de F�x Davin et la lettre fameuse �m* Hanska de novembre 1834 sur la construction des Etudes de m�urs et des Etudes philosophiques, et d�are que les " Parents pauvres et Eug�e Grandet ne proc�nt en v�t�d'aucun syst� d'art ". Quant �aguet, il est cat�rique : " Ses id� litt�ires n'ont jamais eu un caract� assez accus�our qu'on puisse r�ndre �ette question : quelle �it l'esth�que de Balzac?". Une telle attitude a persist�usqu'aujourd'hui. On avertit, dans une �de consacr��'esth�que de Balzac, que le lecteur ne doit pas s'attendre " �rouver dans les r�exions de Balzac une esth�que d�lopp�en syst� ", et que Balzac ? gu� d�lopp� d'esth�que coh�nte entre 1829 et 1847 ". Jusque dans le Livre du Centenaire, G. Lecomte, se demandant s'il y a un art du roman chez Balzac, r�nd ainsi : " II y a une activit�ui se d�oie, indiff�nte �'ordre et �a mesure, une f�ndit�apricieuse dont les effets �eine conscients peuvent aussi bien donner l'impression de r�ltats imparfaits que s'inspirer de profondes et heureuses m�tations ". G. Picon, pour �e un peu plus affirmatif, n'en demeure pas moins r�rv� il admet l'existence chez Balzac des grandes lignes d'une esth�que, mais dont les principes " demeurent assez vagues et n'ont rien d'imp�eux ". Un refus aussi longtemps maintenu et venant de personnalit�aussi diverses, ne laissait pas d'�e inqui�nt et de faire effectivement douter de l'existence d'une esth�que balzacienne. (Vorwort) ISBN 2051001103