Condorcet (1743 - 1794). Un intellectuel en politique.

Einband leicht berieben. Papierbedingt leicht gebr�t. - Lorsque la R�lution commence, le marquis de Condorcet occupe une situation privil��dans la soci�. Math�ticien c�bre �ingt-cinq ans, secr�ire perp�el de l'Acad�e des sciences �rente-deux ans, il est membre de l'Acad�e fran�se et inspecteur des Monnaies. Ami de Voltaire et d'Alembert, il appara�comme le dernier des encyclop�stes. Il est c�bre dans toute l'Europe des Lumi�s et li�ux plus brillants esprits du temps. Disciple de Turgot, il a v� �es c� ses r�rmes et sa disgr�. Enfin il est le mari heureux de la belle et spirituelle Sophie de Grouchy. Cet homme combl�st aussi un homme passionn�e justice. Il s'est �v�ontre toutes les erreurs judiciaires de la fin de l'Ancien R�me. Ami des Noirs, il lutte contre l'esclavage et la traite. Ami des Protestants et des Juifs, il milite pour la reconnaissance de leur citoyennet�Adversaire de la peine de mort, il soutient la cause de l'abolition. Et il est le seul ��amer pour les femmes l'�lit�nti� des droits. D�le d�t de la R�lution, cet intellectuel s'engage dans la lutte politique. Sous la Constituante, il se prononce parmi les premiers en faveur de la R�blique. D�t� la L�slative, il propose son c�bre plan d'Instruction publique qui inspirera un si�e plus tard les fondateurs de l'�ole r�blicaine. D�t� la Convention, il refuse par conviction abolitionniste de voter la mort du Roi et r�ge le projet de Constitution le plus d�cratique qu'on ait �bor�usqu'alors. Partisan de l'union des r�blicains, il se d�che de ses amis Girondins sans pour autant rallier les Montagnards. D�� d'accusation en juillet 1793, il se cache �aris jusqu'en mars 1794. Il �it alors L'Esquisse d'un tableau des progr�de l'Esprit humain, son �uvre ma�esse. Pour ne pas compromettre la s�ret�e celle qui l'h�rge, il quitte son refuge. Arr�, il est trouv�ort dans sa cellule le 29 mars 1794. Telle fut la vie de cet intellectuel engag�ui connut l'�ec politique mais dont la pens� selon le mot de Jean Jaur� fait partie du patrimoine de la R�blique.