Platon: La R�blique. I - VII. 2 vol. Tomes VI + VII.1.

Etwas berieben, vergilbt, sonst guter Zustand / Un peu frott�jauni, sinon bon �t. - INTRODUCTION: I POLITIQUE ET PHILOSOPHIE CHEZ PLATON Les expos�les plus classiques du Platonisme ont coutume de nous pr�nter en ordre didactique les parties successives d�un syst� complet : th�ie de l��e et du conna�e ; th�ie de la nature ; morale, politique, pens� sur la religion et l�art. Les titres peuvent changer, les m�odes et les conclusions peuvent s�opposer absolument, la place faite �a politique ne change pas : dans une dogmatique cherch�et construite pour elle-m�, la politique vient s�ins�r tardivement comme une cons�ence d� lointaine, sinon comme un surcro� Si utiles que puissent �e de tels expos� ils nous ont habitu� fut-ce m� contre le gr�e leurs auteurs, sinon ��iger totalement la politique de Platon, du moins �a regarder comme originellement distincte de sa philosophie et �ous demander par quelles voies d�urn� celle-ci l�engendre ou se l�annexe. Or, Platon n�est venu en fait �a philosophie que par la politique et pour la politique, et si, chez lui, philosophie et politique viennent �e distinguer et �e s�rer, nous aurions �ous demander en quelle mesure, �uels moments, pour combien de temps. La philosophie ne fut originellement, chez Platon, que de l�action entrav� et qui ne se renonce que pour se r�iser plus s�rement. C�est ce que nous atteste la Lettre VII, cette source biographique si pr�euse, qu�ont toujours exploit� bon gr�al gr�ceux-l��s qui la jugeaient apocryphe. Mais un simple fait mat�el nous montre la persistance de cette orientation premi�. Les deux plus grandes �uvres de Platon, celle o� s��nouit sa maturit�et celle que put �eine achever sa f�nde vieillesse, sont la R�blique et les Lois. Or, �lles seules, m� sans y ajouter le Politique ni la Lettre VII, elles comptent exactement autant de pages qu�en comptent ensemble onze grands dialogues classiques : Apologie, Protagoras, Charmide, Gorgias, M�n, Cratyle, Banquet, Ph�n, Ph�e, Th��, Tim�