MÉLANGES PHILIPPE MEYLAN, Recueil des travaux publiés par la Faculté de droit, Univ. de Lausanne : – vol. I : DROIT ROMAIN ; – vol. II : HISTOIRE DU DROIT

br., (couv. légt insolées, qq. annotations à l’encre et au crayon) « On remarquera dans le tome Ier les pages consacrées par le professeur Beck (Berne) à l’intervention du législateur dans l’évolution du droit vers la fin du Principat, une étude sur la situation juridique du séquestre (Broggini-Heidelberg), suivie de quelques pages très suggestives de M. F. Dumont (Paris) sur l’évolution de la notion d’obligation. À propos des rapports entre l’action publicienne et la preuve de la propriété et d’un travail récemment consacré à ce sujet par M. Sturm, M. Feenstra (Leyde) s’est livré à de savantes recherches auprès des romanistes du Moyen Âge. M. J. Gaudemet (Paris) expose l’apparition et l’évolution de la perseverantia voluntatis en matière de donation au IIIe siècle de notre ère, tandis que M. Lévy- Bruhl consacre de pertinentes remarques à l’abandon noxal. La juridiction des édiles curules fait l’objet d’un article important de M. Kaser, dans lequel l’éminent romaniste de Hambourg compare les pouvoirs des prêteurs et des édiles, en relevant notamment l’infériorité des fonctions édiliciennes, auxquelles fait défaut l’imperium. Le problème de l’erreur comme vice de consentement, qui a fait l’objet de divers travaux au cours de ces dernières années, est repris par MM. Mayer-Maly (Cologne) et Wieacker (Göttingen), tandis que F. de Visscher étudie la loi des XII Tables et la protection des tombeaux. [Nous ajouterons les contributions de R. Dekkers, Le droit romain et les nouveaux États ; F. Dumont, Obligatio ; H. Peter, Mommsen versus Hofmann ; G. Lepointe, Une curieuse adjudication à la fin de l’Ancien Régime dans le Maine.]. Signalons par ailleurs au tome second un travail original et fort complet de M. V. Georgesco (Bucarest) sur le rôle de la théorie romano- byzantine de la coutume dans le développement du droit féodal roumain, suivi d’un exposé de M. G. Kisch (Bâle) qui, poursuivant ses recherches sur le milieu universitaire bâlois du XVIe siècle, étudie ici les rapports de Mélanchton avec les juristes de son temps. On lira également avec intérêt les pages que M. J.-P. Lévy (Paris) consacre aux ventes dans la Bible, de même que celles de M. Petot (Paris) sur l’hérédité de la condition servile. » (Georges Hubrecht, Revue des Études Anciennes, n° 3-4/1965, p. 452-453).