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Livres anciens et modernes

Molin (Jean-Baptiste) Et Mutembe (Protais)

LE RITUEL DU MARIAGE EN FRANCE du XIIe au XVIe siècle, Préface par Pierre-Marie Gy, coll. Théologie historique, t. 26

Beauchesne, 1974

90,00 €

La Memoire du Droit Librairie

(Paris, France)

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Détails

Année
1974
Lieu d'édition
Paris
Auteur
Molin (Jean-Baptiste) Et Mutembe (Protais)
Pages
348 p. + tit. parus
Éditeurs
Beauchesne
Thème
, Droit de la famille - Droit de la personne, Droit ancien - Histoire du droit,
Langues
Français

Description

br., (fané, dos insolé, papier jauni) Cet ouvrage « se propose de montrer l’évolution de la liturgie des noces avant la réforme du concile de Trente, comme suite à la recherche de Korbinian Ritzer, Le mariage dans les Églises chrétiennes du Ier au XIe siècle (Paris, 1970). Ce travail a un caractère essentiellement historique et présente, d'une manière descriptive et critique, en analysant les différents moments du rite matrimonial, le contenu des documents utilisés, c’est-à-dire, fondamentalement, dix-neuf rituels ou ordines, de provenance géographique diverse, rassemblés ici en appendice, pourvus de très courtes notes historiques. (…) L’introduction, sur l’évolution de la liturgie matrimoniale jusqu’au XVIe s. (chap. Ier), est suivie de l’analyse de chacun des moments du rite : les préliminaires du mariage (chap. II) ; le consentement (chap. III) ; la remise des époux (chap. IV) ; la bénédiction de l’anneau, des arrhes et de la charte nuptiale (chap. V) ; la remise de l’anneau (chap. VI) ; la remise de l’argent et de la charte nuptiale (chap. VII) ; les prières et les gestes conclusifs du rite avant la messe (chap. VIII) ; la messe de mariage (chap. IX) ; la bénédiction nuptiale au moment de la communion (chap. X) ; les rites à la sortie de l’église (chap. XI) ; la bénédiction de la chambre nuptiale (chap. XII). (…) L’étude de J.-B. Molin et Pr. Mutembe, qui a exigé un patient travail de recherche et une capacité de synthèse, ouvre la possibilité de travaux ultérieurs et d’approfondissement sur le rite du mariage, non seulement en France, mais aussi en d’autres parties d’Europe. C’est là que réside, me semble-t-il, leur plus grand mérite. Que l'effort et la sensibilité critique des deux auteurs reçoive ainsi leur meilleure récompense. » (Carmelo Barbera, Cahiers de civilisation médiévale, n° octobre-décembre/1978, p. 411-415).