16mo, belle reliure cuir . jacquette, Ètui, pp.1488. PrÈsentation de l'Èditeur Pour faire savoir ‡ Yseut qu'il se trouve non loin d'elle, Tristan grave une inscription sur une branche de coudrier. "Ni vous sans moi, ni moi sans vous !". Le stratagËme rÈussit, les amants s'enlacent. Quand ils sont de nouveau sÈparÈs, Tristan compose un lai pour Èterniser cet instant de bonheur. Telle est l'origine du ChËvrefeuille de Marie de France, et celle de bien des lais : ils naissent du souvenir d'une Èmotion. De Marie de France on sait peu de chose. Elle vÈcut dans la seconde moitiÈ du XIIe siËcle, Ètait liÈe ‡ la cour d'AliÈnor d'Aquitaine, et fut la premiËre femme poËte ‡ Ècrire en langue vernaculaire. Son oeuvre illustre un courant littÈraire alors en plein essor, le "lai narratif", qui est en fait un rÈcit, un conte. La floraison du genre correspond ‡ l'apogÈe des PlantagenÍt ; le lai participe ‡ leur rayonnement. Le dÈclin des lais narratifs coÔncidera avec les difficultÈs politiques de la dynastie. Le monde des lais est celui du merveilleux, la fÈerie y surgit ‡ l'improviste. Les chevaux galopent plus vite que ne volent les oiseaux, tel homme se transforme trois jours par semaine en une bÍte fÈerique, tel autre Èpouse le reflet de sa bien-aimÈe. La fine amor, c'est-‡-dire l'amour courtois, est partout prÈsente. RevÍtant des formes diverses - fÈeriques, didactiques, burlesques, proches des fabliaux, voire des fables -, les lais ont en commun le sens de l'image, la musique de la rime, l'art de suggÈrer, le don d'Èmouvoir. Cette Èdition, o˘ une traduction en franÁais moderne figure en regard du texte anglo-normand, rÈunit tous les lais narratifs des XIIe et XIIIe siËcles. Ceux dont le texte a ÈtÈ perdu sont reprÈsentÈs par la traduction de leur version norroise ou moyen-anglaise. QuatriËme de couverture Pour faire savoir ‡ Yseut qu'il se trouve non loin d'elle, Tristan grave une inscription sur une branche de coudrier. ´Ni vous sans moi, ni moi sans vous !ª Le stratagËme rÈussit, les amants s'enlacent. Quand ils sont de nouveau sÈparÈs, Tristan compose un lai pour Èterniser cet instant de bonheur. Telle est l'origine du ChËvrefeuille de Marie de France, et celle de bien des lais : ils naissent du souvenir d'une Èmotion. De Marie de France on sait peu de chose. Elle vÈcut dans la seconde moitiÈ du XII? siËcle, Ètait liÈe ‡ la cour d'AliÈnor d'Aquitaine, et fut la premiËre femme poËte ‡ Ècrire en langue vernaculaire. Son úuvre illustre un courant littÈraire alors en plein essor, le ´lai narratifª, qui est en fait un rÈcit, un conte. La floraison du genre correspond ‡ l'apogÈe des PlantagenÍt ; le lai participe ‡ leur rayonnement. Le dÈclin des lais narratifs coÔncidera avec les difficultÈs politiques de la dynastie. Le monde des lais est celui du merveilleux, la fÈerie y surgit ‡ l'improviste. Les chevaux galopent plus vite que ne volent les oiseaux, tel homme se transforme trois jours par semaine en une bÍte fÈerique, tel autre Èpouse le reflet de sa bien-aimÈe. La fine amor, c'est-‡-dire l'amour courtois, est partout prÈsente. RevÍtant des formes diverses - fÈeriques, didactiques, burlesques, proches des fabliaux, voire des fables -, les lais ont en commun le sens de l'image, la musique de la rime, l'art de suggÈrer, le don d'Èmouvoir. Cette Èdition, o˘ une traduction en franÁais moderne figure en regard du texte anglo-normand, rÈunit tous les lais narratifs des XII et XIII siËcles. Ceux dont le texte a ÈtÈ perdu sont reprÈsentÈs par la traduction de leur version norroise ou moyen-anglaise. Pour faire savoir ‡ Yseut qu'il se trouve non loin d'elle, Tristan grave une inscription sur une branche de coudrier. "Ni vous sans moi, ni moi sans vous !". Le stratagËme rÈussit, les amants s'enlacent. Quand ils sont de nouveau sÈparÈs, Tristan compose un lai pour Èterniser cet instant de bonheur. Telle est l'origine du ChËvrefeuille de Marie de France, et celle de bien des lais : ils naissent du souvenir d'une Èmotion. De Marie de France on sait peu de chose. Elle vÈcut dans la seconde moitiÈ du XIIe siËcle, Ètait liÈe ‡ la cour d'AliÈnor d'Aquitaine, et fut la premiËre femme poËte ‡ Ècrire en langue vernaculaire. Son oeuvre illustre un courant littÈraire alors en plein essor, le "lai narratif", qui est en fait un rÈcit, un conte. La floraison du genre correspond ‡ l'apogÈe des PlantagenÍt ; le lai participe ‡ leur rayonnement. Le dÈclin des lais narratifs coÔncidera avec les difficultÈs politiques de la dynastie. Le monde des lais est celui du merveilleux, la fÈerie y surgit ‡ l'improviste. Les chevaux galopent plus vite que ne volent les oiseaux, tel homme se transforme trois jours par semaine en une bÍte fÈerique, tel autre Èpouse le reflet de sa bien-aimÈe. La fine amor, c'est-‡-dire l'amour courtois, est partout prÈsente. RevÍtant des formes diverses - fÈeriques, didactiques, burlesques, proches des fabliaux, voire des fables -, les lais ont en commun le sens de l'image, la musique de la rime, l'art de suggÈrer, le don d'Èmouvoir. Cette Èdition, o˘ une traduction en franÁais moderne figure en regard du texte anglo-normand, rÈunit tous les lais narratifs des XIIe et XIIIe siËcles. Ceux dont le texte a ÈtÈ perdu sont reprÈsentÈs par la traduction de leur version norroise ou moyen-anglaise.