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Libros antiguos y modernos

Poree (Charles)

Ludovici magni Franciae et Navarrae Regis Laudatio Funebris

Papillon, 1715

180,00 €

Librairies Joëlle Cantin

(Saint-Malo, Francia)

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Detalles

Año de publicación
1715
Lugar de impresión
Paris
Autor
Poree (Charles)
Editores
Papillon
Formato
Gr In-4
Materia
Louis-le-Grand, absolutisme, Rhétorique, oraisons funèbres, Voltaire, Jésuites, Louis XIV
Descripción
br.
Idiomas
Francés
Encuadernación
Tapa blanda

Descripción

Eloge funèbre de Louis XIV par le jésuite et enseignant de rhétorique au Collège Louis-Le-Grand, Charles Porée. Ne faisant pas partie des jésuites mondains aimant briller en société mais se consacrant entièrement à la formation de ses jeunes élèves, il en était très apprécié. Mais il est surtout connu pour avoir été le professeur de Voltaire, qui resté en correspondance avec lui, lui envoyait ses ouvrages. « La laudatio funebris de Louis XIV se présente essentiellement comme une longue et enthousiaste exposition des resgestae du Prince : aux récits des campagnes militaires, nourris de comparaisons avec les exploits des grands capitaines antiques (Alexandre, César, Démétrius) qui occupent la première partie du discours, répond dans la seconde partie la présentation de ses réalisations commandées par ses « virtutes pacificae ». Sont alors énumérées les mesures économiques, commerciales, juridiques, la construction de bâtiments, les réalisations dans le domaine intellectuel et artistique. Les serments solennels prononcés à l’occasion du sacre sont indirectement évoqués : premier engagement de protection de l’Église, promesses de lutter contre les duels, de faire régner la justice et la clémence dans le royaume. L’accent est également mis sur les actions, dans la troisième et dernière partie, lorsqu’il s’agit de « démontrer » la piété du roi : munera offerts à Dieu (construction d’églises, d’un grand hôpital, de Saint-Cyr, des Invalides) ainsi que derniers combats : combat contre les trois hérésies (protestantisme, jansénisme et quiétisme), dans la présentation duquel la mythologie joue son rôle traditionnel d’amplification (comme Henri IV, Louis XIV est l’« Hercule gaulois » affrontant l’hydre35) ; combat ultime contre la mort, celles de ses proches et la sienne, où le Prince se montre encore vainqueur, puisqu’il reste « ferme, inébranlable, immobile »36, plein de constantia. Dernière bataille, où le roi doit vaincre le désir de vie, l’amour du trône, la douleur du corps, les frayeurs de la mort, la désolation de la Cour et accepter de se démunir entièrement. » Cf. Edith Flammarion, Les Orationes panegyricae de Charles Porée (1711-1729) : le Jésuite et le Prince au xviiie siècle, in « «L'éloge du Prince, de l'Antiquité au temps des Lumières. UGA éditions, 2003.