Lettre autographe signée inédite adressée à Maximilien Luce

- Paris 3 septembre 1895, 13,5x21cm, 1 page sur un double feuillet remplié. - | "The dreadful misfortune" of Maximilien Luce | Autograph letter signed by Camille Pissarro, one page on a folded bifolium. A few tears along the horizontal and vertical fold lines, not affecting the text; small paper loss to the margin of the blank leaf. Unpublished letter from Camille Pissarro, written in an especially graceful hand, addressed to his friend the painter Maximilien Luce. The painter expresses his sorrow upon learning of the "dreadful misfortune" that had befallen Luce, who had just lost his two-year-old son Frédéric: Paris III rue Saint-Lazare 3 sep. 95 My dear Luce, We received your letter last night upon returning to the hotel, informing us of your dreadful misfortune. We would very much have wished to shake your hand in such painful circumstances, but things are so poorly arranged that we are unable to do so. We must leave today for Éragny so that Lucien can prepare for his final departure to London, which has been much delayed by his little one's illness—she has had scarlet fever. As for me, I must stop by my ophthalmologist to show him my eye, which is troubling me. Forgive us, my dear friend, and know that we share in your sorrow. If I can be of any help to you, I place myself entirely at your disposal. Please convey our condolences to your wife. We send you both a warm handshake. Your devoted friend, C. Pissarro Following the loss of his child, Luce and his wife joined the Pissarro family in Éragny, wherehe painted several portraits of Pissarro surrounded by his children—works now held in the collection of the Metropolitan Museum of Art, New York. [FRENCH VERSION FOLLOWS] | L'« affreux malheur » de Maximilien Luce | * Lettre autographe signée de Camille Pissarro, une page sur un bifeuillet remplié. Quelques déchirures au niveau des traces de pli horizontales et verticales, sans atteinte au texte, petit manque en marge du feuillet vierge. Missive inédite de Pissarro à la graphie particulièrement esthétique adressée à son ami le peintre Maximilien Luce. Pissarro est peiné d'apprendre l'« affreux malheur » de Maximilien Luce, qui venait de perdre son fils Frédéric, âgé de deux ans : Paris III rue Saint-Lazare 3 sep. 95 Mon cher Luce Nous avons reçu votre lettre hier soir en entre à l'hôtel nous apprenant votre affreux malheur, nous aurions bien désiré aller vous serrer la main en des circonstances si douloureuses, mais les choses sont si mal emmenchées [sic] que nous ne pouvons le faire. Il nous faut partir aujourd'hui à Eragny pour que Lucien prépare son départ définitif à Londres qui a été fort retardé par la maladie de sa petite qui a eu la fièvre scarlatine, de mon côté il faut que je passe chez mon occultiste pour lui montrer mon œil qui m'inquiète. Excusez-nous, mon cher ami, croyez que nous prenons part à vos chagrins, et si je puis vous servir je me mets entièrement à votre disposition, présentez, je vous prie nos compliments de condoléance à votre femme, nous vous serrons les mains. Votre ami dévoué, C. Pissarro. Après la perte de cet enfant, le peintre et sa femme rejoignirent les Pissarro à Eragny, où Luce réalisa des portraits de Pissarro entouré de ses enfants, désorm