LES CONVENTIONS DE BRUXELLES ET DE LUGANO. COMPÉTENCE INTERNATIONALE, RECONNAISSANCE ET EXÉCUTION DES JUGEMENTS EN EUROPE, coll. Droit des affaires

br., très bon état hormis qq. soulignures au crayon « L’ouvrage est dense (328 pages de commentaires) et très maniable (une centaine de pages d'annexés contenant les textes en vigueur). Il a en outre le mérite d’être très complet. Le généraliste sait qu'il trouvera un commentaire de toutes les dispositions des instruments étudiés, textes de conventions, protocoles, déclarations communes, etc. Lorsque la disposition du traité aura fait l’objet d'une interprétation jurisprudentielle, nationale ou communautaire, elle sera signalée et expliquée. Il est à peine besoin de souligner que l'on retrouvera disséminé dans tout le corps de l’ouvrage tous les arrêts rendus en interprétation de la Convention de Bruxelles, avant le premier septembre 1993, par la Cour de Justice des Communautés européennes. Les spécialistes seront eux aussi satisfaits. À la différence d’ouvrages purement documentaires qui ne font que paraphraser le texte du traité ou les attendus des arrêts de la Cour européenne de Justice, le livre de Mme Gaudemet-Tallon est un commentaire orienté, reflet synthétique des nombreux articles et notes qu’elle a consacrés à la Convention de Bruxelles. L'auteur ne se contente pas d'expliquer clairement le sens du texte ou de l'arrêt d’interprétation, elle dit pourquoi la solution est bonne ou pourquoi elle doit être critiquée. Certes, la concision du texte oblige à écourter les développements, mais cela est compensé par une utilisation extensive et très intelligente des notes de bas de pages. Lorsqu’il était délégué à la Conférence de La Haye, Goldman, interrogé sur ses méthodes de travail nous confia qu’il ne tenait pas de fichier : “Mon fichier, expliqua-t-il, c’est le « Batiffol », quand on sait s’en servir on y trouve tout”. Il en ira bientôt de même de l’ouvrage de Mme Gaudemet-Tallon. Chaque fois que l’on se prend à regretter la concision du texte une note permet de rebondir et ouvre l’accès au développement désiré. » (Georges A. L. Droz, Revue internationale de droit comparé. n° 1/1995, p. 271 et s.).