Des lettres de cachet et des prisons d'etat. Ouvrage posthume, composé en 1778

PRIMA EDIZIONE. In-8, 2 parti in 1 vol.: pp. xiv, [2], 366; 237. Legatura coeva in mezza bazzana e carta marmorizzata ai piatti. Tagli spruzzati in rosso. Piccolo fregio tipografico in legno ai frontespizi. Entrambe le opere con occhietto. Due ex libris al contropiatto disopra, uno ottocentesco e l’altro del ‘900: “ex bibliotheca Joannis Francisci Bertalazoni” e Alberto Cariani, il quale riporta anche una nota di descrizione dell’opera: ”Ne è autore Mirabeau. L’opera è stata compilata alla Bastiglia. Fu pubblicata a Neuschatel da France Borel. Edizione originale, rara e della quale non si trova quasi mai la seconda parte perché il volume fu distrutto dalla polizia tedesca dietro richiesta del governo francese”. Una copia più che buona, solo qualche lacuna e piccoli difetti alle cerniere e al dorso. L'opera è attribuita a Honoré Gabriel de Mirabeau, allo zio di questi, Jean Antoine Joseph Charles Elzéar de Riquetti, bailli de Mirabeau, e a Etienne Clavière, cfr.: Barbier, A.A., Ouvrages anonymes, v. 2, col. 1246-1247.
"Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l'humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l'époque, que Vergennes demanda à la Prusse (dont dépendait Neuchâtel) d'arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit. Dans la deuxième partie, Mirabeau expose des idées générales, met en cause Louis XIV et termine par une page éloquente et émouvante à son fils, véritable profession de foi de citoyen. La deuxième partie traite du régime des prisons et se termine par des Preuves et éclaircissements dans lesquels Mirabeau disserte sur le roi mandataire d'un peuple libre et sur la constitution anglaise" (H. Aureille, Bibliographie de Mirabeau)