Rare and modern books
Napoléon III et la Corse Notables du Second Empire
Albiana, 2017
26.10 €
Libreria della Spada online
(Firenze, Italy)
The correct shipping costs are calculated once the shipping address is entered during order creation. One or more delivery methods are available at the Seller's own discretion: Standard, Express, Economy, In-store pick-up.
Bookshop shipping conditions:
For items priced over €300, it is possible to request an instalment plan from Maremagnum. Payment can be made with Carta del Docente, Carta della cultura giovani e del merito, Public Administration.
Delivery time is estimated according to the shipping time of the bookshop and the courier. In case of customs detention, delivery delays may occur. Any customs duties are charged to the recipient.
For more infoPayment methods
- PayPal
- Credit card
- Bank transfer
-
Find out how to use
your Carta del Docente -
Find out how to use
your Carta della cultura giovani e del merito
Details
Description
Introduction L’exposition Visites impériales, Napoléon III et Eugénie à Ajaccio, présentée à la Maison Bonaparte au printemps 2012, avait donné une idée de la bienveillance de ces souverains envers la Corse et de l’empreinte durable que cette visite prestigieuse avait laissée dans la mémoire ajaccienne. À cette occasion, nous avions entrevu l’importance du rôle de Napoléon III dans le développement et l’enrichissement de la Corse au xixe siècle d’une part, et d’autre part l’importance des grandes familles de notables qui entouraient le souverain et dont la prééminence dans la société corse allait perdurer jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Ce sont cette sollicitude impériale et cette implication des élites insulaires dans l’avenir de l’île que nous évoquons cette fois.
Nous avons mis l’accent surtout sur les grandes familles du Sud. Le musée de Bastia ayant programmé une exposition sur le Second Empire dans les prochaines années, il sera plus à même de valoriser le rôle de ces Gavini, Casabianca, Orenga, Valery, Piccioni et autres notables du nord de la Corse que nous avons néanmoins effleurés dans notre propos.
Auparavant ? un exceptionnel xviiie siècle que l’on a pu qualifier de Siècle d’or de la Corse : la révolte contre Gênes, les grands généraux de la nation, le royaume de Théodore de Neuhoff, l’État et la constitution démocratique de Paoli, la naissance de Napoléon Bonaparte… Excusez du peu : la Corse sort de la périphérie de la Méditerranéenne pour entrer avec fracas dans l’histoire européenne !
Ce qui marque avant tout le Second Empire en Corse, ce sont dix-huit années de paix associées à un intérêt réel du souverain – un Corse de nouveau ! – aux destinées de l’Île.
Jamais jusqu’à cette période, la Corse n’aura connu pareille prospérité : la sollicitude impériale, le développement de l’île enfin encadré par des fonctionnaires compétents, par des élites capables et soutenues, par des études et des rapports de grande qualité, par des investissements financiers conséquents, par des réalisations structurantes : routes, ports, chemins de fer… la Corse entre à sa façon dans l’ère industrielle. Sa démographie double, au moins dans les principales villes, son agriculture se modernise, et l’on voit se développer tant des activités artisanales et manufacturières de qualité, qu’une implication dans de grands projets métallurgiques. C’est le temps de ces Abbatucci, Conti, Bacciochi, Ornano et Franceschini-Pietri que nous évoquons ici.
C’est aussi une période de mutation culturelle intense : la Corse tourne le dos à l’Italie pour se rapprocher du continent français. Cela ne se fait pas sans heurts, tant les circuits avec l’Italie étaient anciens, et ils ont été réactivés par l’arrivée massive d’intellectuels italiens proscrits durant la Restauration. Mais ces rapports sont différents selon les secteurs. Si pour la langue française, les institutions culturelles (opéras, théâtres et musées) s’engagent résolument dans la voie de la francisation, la réalité est différente dans le domaine de l’architecture : le modèle italien prédomine, parce qu’il règne aussi sur l’enseignement des Beaux-Arts à Paris.
Jean-Marc Olivesi, conservateur du musée de la Maison Bonaparte
Sommaire Préface • Amaury Lefébure
Introduction • J.-M. Olivesi
Les Corses dans les hautes sphères du pouvoir sous le Second Empire • É. Anceau
Des hommes de pouvoir entre la Corse et Paris : les mutations du clan au dix-neuvième siècle • S. Sanguinetti
Remarques sur des parcours corses dans le sillon de Napoléon III • R. Lahlou
Les Corses dans la Maison de l’empereur Napoléon III • X. Mauduit
Les préfets corses sous le Second Empire •T. Choffat
Le docteur Henri Conneau. La Corse en héritage • E. Papot-Chanteranne
Vincent Benedetti, l’aile gauche du Quai d’Orsay impérial • Y. Bruley
Le comte Félix Baciocchi et Jean-Baptiste Franceschini-Pietri, deux notables corses au service de Napoléon III • C. Granger
Quelle architecture pour la Corse du Second Empire ? • A. Giuliani et J.-M. Olivesi
Salvatore Viale, métaphore de la sociabilité culturelle corse au xixe siècle • E. F.-X. Gherardi
La Corse en mouvement : économie et société pendant le Second Empire • M. Cini
Notables corses de la Maison de l’empereur Napoléon III
Notices des œuvres
Bibliographie sélective (T-CA)
Autore/i AA.VV.
Editore Albiana Luogo Ajaccio
Anno 2017 Pagine 130
Dimensioni 27x24 (cm) Illustrazioni ill. a colori e b/n n.t. - colors and b/w ills
Legatura bross. ill. a colori con alette - paperback Conservazione usato come nuovo - used like new
Lingua Francese - French text Peso 1100 (gr)
ISBN 2824108150 EAN-13 9782824108155