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Rare and modern books

Vivien Renée

Lettre autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : "Je suis en proie à un de mes accès de mélancolie noire et sauvage, - je ne peux plus voir personne."

1900

2645.00 €

Feu Follet Librairie

(Paris, France)

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Details

Year of publication
1900
Place of printing
s.l.|[Paris]
Author
Vivien Renée
Size
12,3x16,7cm
Keyword
Lettres autographes & Manuscrits|Manuscrits littéraires
Binding description
une feuille
Inscribed
Yes
First edition
Yes

Description

- s.l. [Paris] s.d. [1er semestre 1900], 12,3x16,7cm, 2 pages sur un double feuillet. - Handwritten signed letter addressed to Natalie Clifford Barney: "I am in the grips of one of my bouts of black and wild melancholy, - I can no longer see anyone." [Paris 1st half-year 1900] | 12.3 x 16.7 cm | 2 pages on a double leaf Handwritten letter from Renée Vivien signed "Paule" and written in pencil on a double leaf with a silver-coloured heart with the poet's monogram at the top of the first sheet. Transverse fold from having been sent. Beautiful letter of apology after a dispute with the Amazone: "Suis en proie à un de mes accès de mélancolie noire et sauvage, - je ne peux plus voir personne. Je m'en vais demain à Fontainebleau pour y rester jusqu'à ce que je sois guérie, - je dis?: guérie avec intention car c'est une espèce de maladie morale dont je souffre en ce moment. C'est pour cela que j'étais si mauvaise hier, - j'aurais dû m'enfermer, comme je le fais toujours en pareil cas. Une autre fois je m'en irai à temps pour ne pas te faire du mal, - si toutefois tu me permets de dire?: une autre fois, et si tu ne me renvoies pas à jamais de ta présence. Je n'ai qu'une excuse, c'est que je souffre. Je n'ai pas été digne de l'amour que tu m'as si généreusement et si largement donné, - je n'ose plus te demander pardon, - je t'ai tant de fois offensée?!" "I am in the grips of one of my bouts of black and wild melancholy, - I can no longer see anyone. Tomorrow, I am going to go to Fontainebleau to stay there until I am healed, - I say: healed with intent because it is a kind of moral illness from which I suffer at the moment. That's why I was so bad yesterday, - I should have locked myself up, as I always do in such a case. Another time I will go sooner so as not to cause you harm, - if, nevertheless, you allow me to say: another time, and if you do not dismiss me forever from your presence. I only have one excuse, that is that I suffer. I have not been worthy of the love that you have so generously and so widely given me, - I dare not ask you anymore for forgiveness, - I have offended you so many times!" [FRENCH VERSION FOLLOWS] Lettre autographe de Renée Vivien signée « Paule » et rédigée au crayon de papier sur un double feuillet présentant en tête du premier plat un coeur argenté au chiffre de la poétesse. Pliure transversale inhérente à l'envoi. Belle lettre d'excuses après une dispute avec l'Amazone : « suis en proie à un de mes accès de mélancolie noire et sauvage, - je ne peux plus voir personne. Je m'en vais demain à Fontainebleau pour y rester jusqu'à ce que je sois guérie, - je dis : guérie avec intention car c'est une espèce de maladie morale dont je souffre en ce moment. C'est pour cela que j'étais si mauvaise hier, - j'aurais dû m'enfermer, comme je le fais toujours en pareil cas. Une autre fois je m'en irai à temps pour ne pas te faire du mal, - si toutefois tu me permets de dire : une autre fois, et si tu ne me renvoies pas à jamais de ta présence. Je n'ai qu'une excuse, c'est que je souffre. Je n'ai pas été digne de l'amour que tu m'as si généreusement et si largement donné, - je n'ose plus te demander pardon, - je t'ai tant de fois offensée ! » C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux r
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