La Caricature. et la parodie dans le monde romain antique des origines �uv�l-

Aus der Bibliothek von Prof. Wolfgang Haase, langj�igem Herausgeber der ANRW und des International Journal of the Classical Tradition (IJCT) / From the library of Prof. Wolfgang Haase, long-time editor of ANRW and the International Journal of the Classical Tradition (IJCT). - sehr guter Zustand / tr�bon �t - INTRODUCTION -- Il peut sembler paradoxal, aujourd�hui encore, d�entreprendre une �de sur la caricature et la parodie latines. Une telle tentative se comprend seulement si l�on admet que les anciens Romains �ient capables de rire ; mieux : qu�ils ont beaucoup ri et se sont beaucoup moqu�Or cette conviction n�est pas unanimement partag� En d�t des protestations dont nous nous ferons plus loin l��o, de nombreux �dits restent attach�au dogme de la grauitas Romana et estiment qu�en toute circonstance le Romain �it un personnage aust�. -- On aurait tort, �rai dire, de refuser en bloc le portrait que peint cette tradition. Dans la mesure o� le g�e d�une collectivit�e laisse d�nir, il appara�que les qualit�essentielles des Latins, celles qui ont permis l�essor de leur cit�sont bien la robustesse, le d�uement �a chose publique, le sens du devoir, la conception s�euse de la vie, sur lesquels les Anciens eux-m�s ont complaisamment mis l�accent, imit�chez nous par un Guez de Balzac ou un Corneille. Mais on voit mal pourquoi ces qualit�excluraient l�enjouement et le go�t de la d�sion joyeuse ou mordante. L�examen le plus superficiel prouve que pareille incompatibilit�st toute th�ique. -- Si l�on s�en tient aux faits, on d�uvre que des traits trop h�vement jug�inconciliables coexistaient chez les Romains, comme ils coexistent dans telle ou telle nation moderne. Rien n�est plus normal. A les imaginer toujours guind�et solennels, on a fini par oublier que les Romains �ient des hommes. Cette repr�ntation, o� le sujet pose pour la post�t�ne peut pas �e ressemblante. En r�it�les Romains aimaient �e divertir et appr�aient toutes les formes de la plaisanterie.